Diana Loomer
Diana Loomer est candidate au doctorat au Département de génie civil de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle est titulaire d’une bourse d’études supérieures du Canada Alexander-Graham-Bell (CRSNG) et d’une bourse doctorale William S. Lewis. Sa thèse de doctorat porte sur l’évaluation de la chimie des eaux souterraines et la présence de méthane dans les puits privés au sud-est du Nouveau-Brunswick.
Diana a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en géochimie environnementale de l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle a travaillé comme conseillère en environnement dans le domaine de la contamination industrielle et agricole en Nouvelle-Zélande ainsi qu’en lien avec l’industrie minière à Vancouver, Colombie-Britannique. Avant d’entreprendre ses recherches doctorales, elle a travaillé à l’Université du Nouveau-Brunswick à titre de chercheuse en conception de méthodes d’analyses pour les études scientifiques sur les dépôts géologiques profonds et le stockage ultime des déchets nucléaires.
Son intérêt pour la disponibilité, la contamination et la décontamination de l’eau découle de sa participation à un projet d’échange organisé par Jeunesse Canada Monde en Indonésie rurale. Cette expérience enrichissante avait pour but de promouvoir la compréhension interculturelle, les compétences en leadership et l’esprit d’équipe ainsi que de découvrir un pays en développement et d’évaluer de façon critique des enjeux sociaux. Diane occupe actuellement le poste de présidente de la section de Fredericton de l’Association des ingénieurs et géoscientifiques du Nouveau-Brunswick.
Gilbert McLaughlin
Gilbert McLaughlin est originaire Tracadie dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Fier de son appartenance à la communauté acadienne, il s’est toujours engagé dans sa communauté. Il complète un baccalauréat science sociale, spécialisation en science politique, à l’Université de Moncton en 2011. Passionné de la politique acadienne, il obtient une maîtrise en pensée politique et analyse des idéologies à l’Université d’Ottawa en 2013.
Gilbert est actuellement candidat au doctorat en sociologie à l’École de sociologie et d’anthropologie de l’Université d’Ottawa. Sous la direction de Stéphane Vibert associé au Centre interdisciplinaire de la recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM), sa recherche porte sur le thème des croyances et des imaginaires collectifs.
Jusqu’à ce jour, Gilbert a publié plusieurs articles scientifiques qui portent principalement sur le mythe du Grand Dérangement chez les élites acadiennes. Il souhaite poursuivre une carrière en recherche. Parallèlement à ses études doctorales, Gilbert est le cofondateur de la revue Astheure. Il a été aussi l’organisateur pendant quelques années de la série-conférence Point de Mire sur l’Acadie à Ottawa.
James Rowinski
James est originaire de la Nouvelle-Écosse, mais est établi à Fredericton depuis 1995. Sa femme Sarah et lui ont trois enfants. Au cours des dernières années, James a activement travaillé comme enseignant d’études sociales, concepteur de curriculum, conseiller, chercheur et professeur d’université. Après avoir terminé ses études en philosophie et sciences politiques (2006) à l’Université St Thomas, il a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en éducation de l’Université du Nouveau-Brunswick. Sa thèse de maîtrise en théorie critique portait sur les scénarios d’identité des enseignants professionnels et les iniquités auxquelles les enseignants en début de carrière vivant au Nouveau-Brunswick font face.
James est en deuxième année de doctorat à l’Université du Nouveau-Brunswick, sous la supervision d’Alan Sears, Lee Windsor et Lindsay Gibson (Université de l’Alberta). Effectuée dans le cadre d’un projet sur l’histoire de la collectivité, en partenariat avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick, Anciens combattants Canada et les Archives provinciales du Nouveau-Brunswick, sa recherche se penche sur les lacunes perçues en matière de connaissances et discours déficitaires qui contribuent à créer une image floue des jeunes apprenants et de la nature de la pensée historique.En examinant ce que les élèves pensent de l’histoire officielle enseignée et des pédagogies adoptées à l’école, son travail fait des jeunes la pierre angulaire du développement de méthodes disciplinaires collectives ainsi que de l’amélioration du programme et de la stratégie d’enseignement. En 2017, les élèves avec lesquels il travaillait ont reçu un prix du Fredericton Heritage Trust, en reconnaissance de leur contribution au patrimoine de cette ville.
La recherche de James bénéficie d’une bourse de quatre ans du CRSH et du FINB à l’Université du Nouveau-Brunswick. James prévoit poursuivre sa recherche cet été alors qu’il se rendra en Europe en juillet à titre de participant au programme de perfectionnement des enseignants sur la guerre et l’expérience canadienne en France et en Flandre, organisé par le Centre Gregg de l’Université du Nouveau-Brunswick.
Janelle Mazerolle
Janelle a grandi dans le village franco-acadien de Saint-Louis au Nouveau-Brunswick. En mai 2017, elle a obtenu son baccalauréat spécialisé en psychologie de l’Université de Moncton. En septembre de la même année, elle a entrepris un doctorat en psychologie clinique à cette même université. Pendant ses études, Janelle a travaillé à titre d’assistante à l’enseignement en développement et psychobiologie de l’enfant ainsi que comme assistante de recherche dans le domaine de la psycholinguistique de l’enfant.
Sa thèse de spécialisation et ses études supérieures portent sur la pleine conscience et ont été menées sous la supervision de Geneviève Bouchard de l’Université de Moncton. Son projet de recherche actuel est axé sur les effets indésirables possibles de la pleine conscience sur les personnes montrant des signes d’anxiété et de troubles psychosomatiques. Elle espère que sa recherche permettra de concevoir des interventions basées sur la pleine conscience et axées sur des symptômes particuliers. Janelle a reçu le soutien de l’Université de Moncton et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Elle est également honorée de bénéficier du soutien additionnel de la Fondation O’Brien.
Janelle termine actuellement son stage clinique sur l’enfance et l’adolescence, sous la supervision de Monique Savoie, une psychologue du sport et du rétablissement du deuil de Dieppe, au Nouveau-Brunswick. Après avoir obtenu son diplôme, Janelle espère personnaliser des interventions basées sur la pleine conscience pour une variété de clients.
Josée Boudreau
Josée Boudreau est originaire de Saint-Sauveur, une région rurale du nord du Nouveau-Brunswick. En 1999, elle a obtenu un diplôme de Créatrice de présentations multimédias du collège communautaire de Bathurst et plus tard, en 2013, elle a obtenu un diplôme de Graphiste/développeuse web et programmeuse du Eastern College School of Business à Moncton. Lorsqu'elle a complété son programme au à l'Eastern College, elle a reçu deux certificats d'excellence, soit Excellence en programmation et Excellence en graphisme pour avoir obtenu la plus haute note parmi les élèves étudiants de son programme. Elle a travaillé pendant 11 ans dans le domaine de l'informatique pour ensuite poursuivre ses études en psychologie dans le programme Baccalauréat ès arts (spécialisation en psychologie) à l'Université de Moncton, débutant en 2014. Durant ses études, elle a travaillé à titre d'assistante de recherche au Laboratoire de psychologie cognitive et au Laboratoire de recherche sur les relations de couple. De plus, elle figure parmi les auteurs de cinq communications scientifiques présentés dans des congrès au Canada et aux États-Unis.
Josée est la récipiendaire de la prestigieuse bourse Jubilée d'or 2018 offerte par le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour avoir obtenu la plus haute moyenne cumulative de l'Université de Moncton parmi tous les détenteurs de prêts. Elle est également récipiendaire d'une bourse de doctorat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) ainsi qu'une bourse de recherche de premier cycle (BRPC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). Elle entamera le doctorat professionnel en psychologie (D.Psy) à l'Université de Moncton en septembre 2018 afin de devenir psychologue clinicienne. De plus, Josée est présentement bénévole au Centre hospitalier universitaire Georges.-L.-Dumont, où elle visite et accompagne des patients séjournant à l'unité des soins prolongés.
Kathryn Malcom
En 2004, Kathryn a quitté le Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, pour le Nouveau-Brunswick afin d’effectuer ses études de premier cycle à l’Université du Nouveau-Brunswick à Fredericton. Elle est tombée en amour avec cette province et s’y est installée. Depuis 2004, elle a complété un baccalauréat en administration des affaires (spécialisation en gestion des ressources humaines) et un baccalauréat ès arts (spécialisation en psychologie) à l’Université du Nouveau-Brunswick. Elle a également travaillé pour une entreprise de cyberapprentissage et un organisme sportif provincial à Fredericton. Elle est actuellement candidate au doctorat en psychologie clinique à l’Université du Nouveau-Brunswick, sous la supervision de Scott Ronis. Sa recherche a bénéficié d’une bourse de maîtrise et d’une bourse de doctorat Joseph-Armand-Bombarbier. Elle est honorée et reconnaissante de recevoir l’aide de la Fondation O’Brien.
Son projet de recherche vise à examiner comment les personnes qui vivent des relations interprovinciales (type particulier de relation longue distance où un partenaire travaille dans une province, mais conserve une résidence permanente dans une autre) réussissent à gérer et préserver leurs relations amoureuses. Kathryn est enthousiasmée par sa recherche étant donné sa pertinence directe pour le Canada atlantique, et plus particulièrement le Nouveau-Brunswick, où bon nombre de personnes vivent ce type de relation. Elle prévoit partager les résultats de sa recherche au sein de la communauté universitaire ainsi que dans la collectivité locale afin d’améliorer les expériences des couples interprovinciaux qui doivent composer avec la mobilité de l’emploi. Après avoir obtenu son doctorat, Kathryn souhaite devenir psychologue clinicienne pour enfants.
Ken Holyoke
Ken Holyoke a grandi à Keswick Ridge au Nouveau-Brunswick. En 2008, il a obtenu son baccalauréat de l’Université du Nouveau-Brunswick, où est né son intérêt pour l’anthropologie et l’archéologie préhistoriques dans la région du Maine et des Maritimes. Il est retourné à l’Université du Nouveau-Brunswick (2012) afin d’y faire sa maîtrise et d’étudier les outils de pierre Wabanaki provenant de la région du Bas-Saint-Jean, sous la supervision de Susan Blair (lauréate O’Brien). À la fin de sa maîtrise, Ken a travaillé en tant que conseiller professionnel en archéologie à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. À l’automne 2017, il a entrepris ses études doctorales à l’Université de Toronto.
Son projet de doctorat vise à examiner l’effet que les ressources en matière d’outils de pierre (lithiques) et les sources de substratum géologique pourraient avoir eu sur les interactions et relations sociales au sein des groupes Wabanaki, et entre ceux-ci, dans la région Maine-Maritimes préhistorique. Son projet porte sur la source connue de substratum lithique au lac Washademoak, au Nouveau-Brunswick. L’étude propose de répondre à des questions relatives aux territoires et à la territorialité préhistoriques, aux mouvements et échanges humains ainsi qu’à l’incidence que les lieux continuellement revisités dans la vallée du Bas-Saint-Jean ont eue sur la vision que les anciens Wabanaki avaient du monde et sur les sites où ils ont campé ou se sont installés.
Ken possède plus d’une décennie d’expérience du travail et de la recherche en archéologie. Il a eu l’occasion de diriger des travaux sur le terrain au Belize, en Colombie-Britannique, au Labrador, au Maine et dans les trois provinces maritimes. Il a publié les résultats de ses recherches antérieures, a contribué à de nombreuses conférences nationales et internationales, a enseigné à l’Université du Nouveau-Brunswick, et a fait don de son temps pour faire découvrir l’archéologie au grand public, à des étudiants et à des jeunes. Ken siège également au conseil de l’Association des archéologues professionnels du Nouveau-Brunswick et travaille bénévolement pour Cancer de la prostate Canada depuis 2009. Il vit actuellement à Toronto avec sa femme, sa fille et leur chat. Il est impatient de revenir dans les Maritimes afin de poursuivre sa recherche.
Marc Cormier
Marc a grandi à Cap-Pele, NB. Lors de sa 10e année à l’école Louis-J-Robichaud de Shédiac, Marc a obtenu une bourse athlétique de hockey de l’école Kents Hills du Maine au E-U ou il fit ses études secondaires. Voulant gouter à l’aventure, Marc choisit de s’en aller travailler en Alberta sur les plateformes pétrolières pendant quelques années.
À son retour, il décide de poursuivre ses études postsecondaires à l’Universite Dalhousie de Halifax ou il obtient son baccalauréat en science avec des majeurs en physiques et mathématiques. Au travers ses études universitaires, Marc découvre la programmation informatique qui lui permet de débuté sa recherche avec des méthodes de calcul en physique en utilisant des superordinateurs de pointes pour simuler des matériaux réels a l’échelle de seulement quelques centaines d’atomes. Initialement, ses efforts de recherche impliquaient la simulation de matériaux à des pressions et températures élevées. Ceci lui donne l’opportunité de poursuivre sa recherche au laboratoire national pour «The US Department of Energy». Marc poursuit présentement son doctorat en physique à l’université Dalhousie ou il se concentre sur les matériaux pertinents aux piles “lithium-ion”. Il souhaite utiliser des simulations afin d’améliorer la durabilité des piles lithium-ion et augmenter la sensibilisation a l’utilité et la valeur du calcul.
Marc aime être impliqué dans sa communauté universitaire. Il a servi comme président du « Dalhousie Physics Society » qui a comme mandant la promotion de la physique au travers de divers programmes. Il est impliqué à organiser des équipes de sports intramuraux. Et, il est l’instigateur de la toute nouvelle « Dalhousie Golf Society ». L’activité physique est très importante pour Marc. Parmi ses préférées, il pratique le yoga, le golf, le vélo de route, le surf et l’escalade.
Natif du Nouveau-Brunswick, il tient les provinces maritimes très près de son cœur. Marc apprécie grandement l’appui et la reconnaissance de la fondation O’Brien.
Phoebe Robertson
La flûtiste Phoebe Robertson s’est produite dans de grandes salles de concert au Canada et aux États-Unis en tant que soliste et musicienne d’orchestre au sein d’ensembles réputés, dont l’Orchestre du Centre national des arts, l’Orchestre symphonique d’Ottawa et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Phoebe passera son été en résidence au Centre Européen de la Musique Krzysztof Penderecki à Lusławice, en Pologne, à titre d’une des deux représentantes du Canada à l’Orchestre des jeunes des Amériques. Elle entreprendra ensuite une tournée en Pologne, en Ukraine et en Allemagne avec l’ensemble composé de 80 jeunes musiciens professionnels les plus prometteurs d’Amérique du Nord et du Sud.
Originaire de Sackville, au Nouveau-Brunswick, Phoebe a étudié la flûte sous la direction d’Anne Varner, puis de Karin Aurell, professeure de flûte à l’Université Mount Allison et à l’Université de Moncton. Dans sa jeunesse, Phoebe a activement participé au Festival de musique de Sackville, au Festival de musique du Grand Moncton et au Festival compétitif du Nouveau-Brunswick. Elle s’est également produite avec l’Orchestre des jeunes du Nouveau-Brunswick et a travaillé bénévolement comme assistante d’enseignement en flûte au sein de Sistema Nouveau-Brunswick, de l’harmonie de l’école Mathieu-Martin, de l’harmonie de l’école Carrefour de l’Acadie et de l’atelier Les maîtres des vents à l’Université de Moncton.
Phoebe a poursuivi ses études en musique à l’Université d’Ottawa sous la direction de Camille Churchfield. En 2015, à l’âge de 19 ans, elle a reçu le prix le plus important du Concours de la Bourse de l’Orchestre du Centre national des arts et le prix spécial pour extraits d’orchestre. Elle s’est produite en tant que soliste avec l’Orchestre du Centre national des arts au cours de cette même année. Elle est actuellement inscrite au programme de maîtrise en musique à la Carnegie Mellon University de Pittsburgh, en Pennsylvanie, sous la direction de la flûtiste d’origine écossaise Lorna McGhee, première flûte de l’Orchestre symphonique de Pittsburgh. En mars 2017, elle s’est produite à la Conférence des étudiants diplômés en musique d’Ottawa et a reçu la Médaille d’argent de la Faculté des arts pour ses travaux universitaires.
Phoebe est profondément reconnaissante envers la Fondation O’Brien pour la générosité qu’elle a manifestée en lui accordant sa bourse 2018. Elle est impatiente de se joindre aux anciens lauréats de la Fondation afin de continuer à représenter le Nouveau-Brunswick sur la scène internationale.
Samuel Gagnon
Samuel Gagnon est un étudiant en deuxième année à la maîtrise en enseignement à l’Université de Moncton et détenteur d’un baccalauréat en éducation primaire. Né à Montréal, il s’identifie aujourd’hui comme Acadien et habite Moncton. Il s’intéresse au développement de la pensée critique, la pratique de la philosophie à l’école et, heureusement pour lui, la recherche scientifique en éducation. Son projet de recherche porte comme titre provisoire : Regard sur le processus par lequel les enseignantes et enseignants mobilisent des habiletés de pensée en communauté de recherche philosophique.
Depuis qu’il fait des études supérieures, Samuel a offert des communications scientifiques à Régina, Toronto, Fredericton, Shippagan et Moncton. Il est possible de le lire dans le 21e numéro du magazine du Centre de recherche et de développement en éducation, l’Info-CRDE. Il prévoit publier plusieurs autres articles scientifiques avec son directeur de thèse, Mathieu Lang, lors des prochains mois. Cette année, Samuel fut le récipiendaire du 2e prix récompensant les meilleures présentations étudiantes dans la catégorie des sciences humaines, sociales et santé lors du 29e Colloque des jeunes chercheuses et chercheurs.
Dans le futur, il considère poursuivre au doctorat. Une chose est certaine, il veut continuer à œuvrer dans le monde de la recherche scientifique en éducation au Nouveau-Brunswick. En attendant, en s’intéressant à l’enseignement de la pensée par la pratique de la philosophie en salle de classe, il anticipe que sa recherche puisse rendre l’école un endroit où les élèves développent leur pensée critique.