Emily J. Thomas
Emily Thomas a grandi à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Après avoir terminé ses études secondaires au Fredericton High School, elle a commencé un baccalauréat ès arts à l’Université Mount Allison. En 2014, elle a obtenu son baccalauréat ès arts avec spécialisation en psychologie et mineure en études espagnoles à l’Université Saint-Thomas. Emily a développé un intérêt pour l’étude du consentement et du désir sexuel alors qu’elle travaillait auprès de jeunes au Centre d’aide en cas d’agression sexuelle de Fredericton, faisant de cet intérêt le sujet de la thèse de spécialisation qu’elle a entreprise sous la direction de Monika Stelzl. Elle collabore d’ailleurs toujours avec Monika Stelzl et Michelle Lafrance.
Emily termine actuellement sa maîtrise en psychologie clinique à l’Université Ryerson. Elle travaille sous la direction de Maria Guverich, directrice du laboratoire SHiFT (Sexuality Hub: Integrating Feminist Theory). Ses travaux s’appuient sur l’analyse critique et la perspective féministe poststructuraliste pour étudier les identités sexuelles, la négociation du consentement et du désir dans les relations sexuelles de même que les expériences de violence sexuelle. Pour mener à bien sa thèse de maîtrise, Emily bénéficie d’une bourse de maîtrise du Programme d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) ainsi que d’une bourse du Régime de bourses d’études supérieures de l’Ontario.
Emily a obtenu une bourse de doctorat du Programme de bourses d’études supérieures Joseph-Armand-Bombardier du CRSH afin d’entreprendre un doctorat en psychologie clinique à l’Université Ryerson cet automne. Elle est honorée de recevoir le soutien supplémentaire de la Fondation O’Brien.
Alexander D. Maxan
Alexander a grandi auprès de ses parents Dwight et Doree Maxan dans la ville de Quispamsis près de Saint John, au Nouveau-Brunswick. Il a toujours aimé les sciences et a développé une profonde admiration pour la biologie lors de ses études secondaires. Alexander a quitté la maison pour l’Université Dalhousie, à Halifax au Nouveau-Brunswick, afin d’entreprendre un baccalauréat ès sciences avec une majeure en microbiologie et immunologie. Il a passé de nombreuses heures au laboratoire de recherche de Christian Lehmann à étudier la septicémie et le choc septique. Avant même d’obtenir son diplôme de premier cycle, il avait déjà cosigné trois articles publiés dans des revues scientifiques. En avril 2015, Alexander a déménagé à Québec afin d’entamer une maîtrise en neurobiologie à l’Université Laval sous la direction de Francesca Cicchetti. Considéré comme une des meilleures recrues, il s’est vu accorder la bourse de recrutement à la maîtrise du Fonds Wilbrod-Bhérer par l’université, en reconnaissance de ses débuts remarquables au programme. Ses travaux sur la huntingtine mutante et ses liens avec d’autres troubles neurodégénératifs du système nerveux central ont été considérés si prometteurs exceptionnels, qu’Alexander a pu passer directement au programme de doctorat en septembre 2016. Il a présenté ses travaux dans le cadre de diverses conférences locales et internationales. Ses recherches ne sont pas passées inaperçues et Alexander s’est récemment vu offrir une bourse de formation doctorale du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS).
Outre ses réussites dans le domaine de la recherche, Alexander est demeuré très actif dans la communauté et a travaillé bénévolement pour la Société canadienne du cancer, la fondation IWK. Il a également aidé à entraîner une équipe locale de jeunes joueurs de hockey. Alexander se passionne pour ses études sur les troubles neurodégénératifs et espère poursuivre ses recherches sur le terrain après l’obtention de son diplôme. Il rêve de revenir au Nouveau-Brunswick afin idéalement d’y travailler comme chercheur.
Maria Davis
J’étais une jeune étudiante de 16 ans quand j’ai quitté l’Inde pour le Nouveau-Brunswick afin de poursuivre des études supérieures et devenir avocate spécialisée en environnement. Les nombreux excellents professeurs avec qui j’ai étudié au Nouveau-Brunswick ont éveillé en moi une curiosité pour les sciences fondamentales et pour le monde vivant qui nous entoure. Dans le cadre de mes travaux de maîtrise, j’ai examiné le métabolisme photosynthétique de l’algue verte d’eau douce soumise à un stress lumineux. Après avoir terminé ma maîtrise ès science, j’ai interrompu mes études et enseigné la microbiologie pendant deux ans à titre de professeur à durée limitée au département de biologie de l’Université du Nouveau-Brunswick.
J’entame actuellement la dernière année de ma recherche doctorale sous la direction de Shawn MacLellan à l’Université du Nouveau-Brunswick. Mes travaux portent sur un système enzymatique unique qui régule l’expression de certains gènes bactériens en réaction aux stress environnementaux. Ma recherche bénéficie de l’aide du CRSNG et du FINB. J’étudie plus particulièrement une protéine membranaire (appelée RsiO) – une composante essentielle de ce système enzymatique, qui joue un rôle dans la capacité des cellules à réagir aux changements de pH environnemental et à limiter la résistance à certains antibiotiques. Je suis très reconnaissante du soutien financier additionnel de la Fondation O’Brien.
Olivia Beaudry
En avril 2012, Olivia Beaudry a complété son baccalauréat ès sciences avec spécialisation en psychologie à l’Université Laurentienne. Elle a également complété sa maîtrise en psychologie expérimentale à l’Université de Moncton en septembre 2014. Lors de ses études, elle a obtenu des postes comme assistante de recherche. Elle a également obtenu un poste de gestionnaire de laboratoire. Dans le cadre de ses emplois, Olivia a travaillé sur un large éventail de projets de recherche portant sur la reconnaissance des expressions faciales, les biais attentionnels associés à la consommation d’alcool auprès des étudiants et les facteurs qui influencent la performance en rappel sériel inversé. Elle a également obtenu des postes comme assistante à l’enseignement pour de nombreux cours en psychologie.
Olivia est actuellement inscrite en troisième année du programme de doctorat professionnel en psychologie à l’Université de Moncton. Dans la cadre de son mémoire doctoral, elle examine l’influence de la modalité de réponse sur les effets lexicaux en rappel sériel inversé. Elle est également une chargée de cours à l’Université de Moncton. Après ses études doctorales, elle aimerait devenir une psychologue afin d’offrir des services psychologiques auprès des enfants.
Daneck Lang-Ouellette
Daneck Lang-Ouellette a grandi dans une famille francophone d’Edmundston au Nouveau-Brunswick. En 2012, il a obtenu son Baccalauréat ès Sciences en Biologie de l’Université de Moncton. Pendant ses études, il a travaillé deux étés comme assistant de recherche chez Agriculture et Agroalimentaire Canada, sur l’amélioration du rendement agricultural ainsi que sur la régulation de nouveaux pesticides.
Daneck a poursuivi ses études supérieures sous la supervision de Dr. Pier Jr Morin, à l’Université de Moncton, où il a étudié l’hibernation. Il a démontré que les mammifères hibernant régulent l’expression de leurs gènes par l’entremise d’une classe d’ARN non-codants, les microARNs. Après avoir obtenu sa Maîtrise ès Sciences en Biochimie, en 2014, Daneck décida alors de changer de domaine de recherche, ainsi que de langue d’étude. Il a déménagé à Montréal afin de commencer son Doctorat sous la supervision de Dre. Alanna J. Watt à l’Université McGill. Sa recherche doctorale porte sur l’influence des structures axonales sur la propagation de l’information entre les neurones du cerveau, et l’impact de celles-ci sur l’activité neuronale.
Daneck a, jusqu’à ce jour, publié plusieurs articles scientifiques et a présenté ses résultats de recherche lors de conférences nationales et internationales. Il souhaite poursuivre une carrière en recherche scientifique soit au niveau académique ou industriel. La reconnaissance et le support obtenus par la Fondation O’Brien, l’aidera assurément à atteindre ce but.
Basile Roussel
Basile Roussel est originaire du village de Le Goulet dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Fier de son héritage linguistique et culturel, il a toujours voué une fascination pour le français parlé dans sa région. C’est donc à l’université qu’il choisit la linguistique afin d’étudier le français oral de façon scientifique. Il complète un baccalauréat ès arts, spécialisation en linguistique, à l’Université de Moncton en 2012 et obtient une maîtrise en linguistique française de l’Université de Toronto l’année suivante.
Basile est présentement candidat au doctorat en linguistique et travaille sous la direction de Shana Poplack au laboratoire de sociolinguistique de l’Université d’Ottawa. Sa thèse met à l’épreuve l’hypothèse généralement admise stipulant que le français acadien évolue différemment du français québécois. Il exploite un riche corpus de données longitudinales uniques en leur genre à partir des méthodes empiriques rigoureuses développées à ce laboratoire. Ceci lui permettra de cerner la trajectoire diachronique de ces variétés considérées distinctes dans leur contexte social, historique et linguistique. Ces efforts visent à combler une grave lacune dans la littérature portant sur l’évolution des variétés de français au Canada.
Parallèlement à ses études doctorales, Basile s’implique bénévolement comme secrétaire de l’Association acadienne de la région de la capitale nationale (AARCN) à Ottawa. De plus, il donne souvent des conférences dans les écoles afin de sensibiliser les jeunes élèves à la diversité du français parlé au Canada. Le généreux soutien de la Fondation humanitaire Leonard et Kathleen O’Brien lui permettra de poursuivre ses engagements académiques et communautaires.
Patricia Oliver
Patricia Oliver a grandi à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et s’est découvert un intérêt pour les sciences lors de ses études secondaires. En 2013, elle a obtenu son baccalauréat ès sciences avec spécialisation en physique à l’Université Dalhousie. Lors de ses années d’études à cette université, elle a travaillé au laboratoire de matériaux et dispositifs électroniques organiques d’Ian Hill. Dans le cadre de sa recherche de premier cycle, elle a cherché à mieux comprendre la propagation de la lumière dans les cellules solaires organiques en couche mince et à améliorer les techniques de fabrication des cellules solaires. Au cours de ces années, Patricia a développé un intérêt pour la recherche computationnelle, l’analyse de données et la programmation.
Elle a entrepris une maîtrise ès science en physique, avec spécialisation en physique médicale, à l’Université Carleton en 2013, puis est entrée au programme de doctorat en 2014. Ses travaux de recherche visent à examiner le transfert de radiation et de dépôt d’énergie dans le corps humain après une radiothérapie ou un examen de radiodiagnostic. Elle utilise les simulations de Monte-Carlo pour mieux comprendre les effets de la radiation au niveau cellulaire. Ses recherches ont donné fruit à la récente publication de deux articles dans Physics in Medicine and Biology. En 2017, Patricia a reçu la bourse des anciens de la Fondation O’Brien, qui lui a permis de poursuivre ses études à l’Université Carleton.