2014

Alexander D. Wright

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Alexander D. Wright a grandi à Saint Andrews, au Nouveau-Brunswick, et fait ses études secondaires à Ottawa, en Ontario. Sa passion pour le diagnostic et la gestion des traumatismes, tant dans le contexte des soins aux patients que de la recherche en santé, est née de sa propre expérience de diverses blessures sportives. Alors qu'il été étudiant au baccalauréat en science et kinésiologie à l'Université Simon Fraser, il a travaillé comme entraîneur personnel et sportif ainsi que comme assistant de recherche. Afin de poursuivre ses recherches en biomécanique des traumatismes, Alexander s’est inscrit en maîtrise et travaillé sous la direction de Andrew Laing du Laboratoire de biomécanique et vieillissement de l’Université Waterloo. Dans le cadre de sa thèse, il a évalué la capacité de nouveaux revêtements de sol à prévenir les traumatismes crâniens causés par une chute chez les personnes âgées.

Alexander vit actuellement à Kelowna, en Colombie-Britannique, avec sa femme et leur fille. Il est inscrit au doctorat en médecine et philosophie du Southern Medical Program de l’Université de la Colombie-Britannique à Okanagan. Il a récemment reçu une bourse d’études supérieures du Canada Vanier pour la partie doctorat de ce programme, qu'il entend terminer sous la direction de Paul van Donkelaar au Laboratoire de recherche intégrée sur les commotions liées au sport. Il travaillera également en étroite collaboration avec Philip Ainsle, de l’École de santé et science des exercices (campus Okanagan), et Alexander Rauscher, du Centre de recherche IRM (campus Vancouver). Ses travaux de recherche visent à mieux comprendre la cause des changements cérébraux observés après une commotion liée au sport. Pour ce faire, il utilise des techniques novatrices de neuro-imagerie afin d’explorer les liens possibles entre la biomécanique des traumatismes crâniens, le contrôle de la circulation sanguine cérébrale et les subtils changements structuraux des fibres nerveuses cérébrales. Alexander est honoré de recevoir le soutien de la Fondation humanitaire Leonard et Katleen O’Brien.


Daniel LeBouthillier

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Daniel LeBouthillier a grandi dans la petite communauté de Lagacéville, au nord-est du Nouveau-Brunswick. Il a obtenu son baccalauréat en sciences avec mention très honorable de l’Université du Nouveau-Brunswick (Fredericton) en 2011. Il termine actuellement une maîtrise en psychologie clinique à l’Université de Regina, sous la direction de Gordon Asmudson. Daniel s’intéresse plus particulièrement à la sensibilité à l'anxiété. Dans le cadre de sa thèse, il a procédé à un essai clinique randomisé visant à étudier les effets de courtes périodes d’exercice sur cette sensibilité. Il entend approfondir ce domaine lors des études doctorales qu'il entamera à l'automne 2014. Daniel espère faire carrière à titre de chercheur et psychologue clinicien.

 


David Themens

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David Themens est originaire de Charlo, au Nouveau-Brunswick. Il a obtenu un baccalauréat ès sciences avec spécialisation en physique et mineure en mathématiques de l’Université du Nouveau-Brunswick en mai 2011. Dans le cadre de ses travaux de recherche, il s’est intéressé aux techniques de télémesure et modélisation de l’ionosphère, une couche ionisée de l'atmosphère d’une altitude variant de 100 à 2 000 km. L’ionosphère joue un rôle crucial dans les radiocommunications à haute fréquence (HF) et constitue un obstacle majeur pour les utilisateurs de systèmes de positionnement, générant des erreurs allant de 10 à 100 m. Après avoir constaté que les techniques de modélisation et de prévision météorologiques troposphériques étaient plus évoluées que pour les couches supérieures de l’atmosphère, David a entrepris une maîtrise ès science au département des sciences atmosphériques et océaniques de l’Université McGill, qu’il a obtenue en septembre 2013 sous la direction de Fréderic Fabry. Il a mis au point de nouvelles techniques d'extraction de données d'instruments de télédétection passive (principalement les radiomètres hyperfréquences) ainsi que des modèles d'assimilation de la basse atmosphère. David est retourné à l'Université du Nouveau-Brunswick en 2013 afin d'entreprendre un doctorat et d’appliquer les techniques troposphériques à la modélisation ionosphérique et à la télédétection. Il entend développer, grâce à ces techniques, un modèle en temps réel de l’ionosphère pour la région de l’Extrême Arctique, où celle-ci est plus dynamique et structurellement complexe. Outre le soutien de la Fondation O’Brien, David a obtenu une bourse d’études supérieures du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.

Passionné d’escrime depuis 2000,  David a fait ses classes au centre d'escrime Aux Quatre Vents de Dalhousie, au Nouveau-Brunswick, initialement sous la direction de Bernard Quintal, puis son frère aîné Paul-André Themens. À la fin de son secondaire, il s’est joint au club d’escrime de l’Université du Nouveau-Brunswick, dont il a assumé la vice-présidence de 2009 à 2011, et la présidence par intérim en 2010-2011. Au cours de cette période, David a représenté l’université lors de compétitions régionales et le Nouveau-Brunswick, à l’échelle nationale. Pendant sa maîtrise à Montréal, David s’est entraîné sous la direction de maître John Harvie au Club Escrime Mont-Royal et participé à des épreuves locales et nationales. Il s'est joint au club d'escrime de l'Université du Nouveau-Brunswick dès son retour à son alma mater, à titre d'assistant et d'entraîneur de haute performance. Depuis avril 2014, David est président du club d’escrime de cette université.


Eric G. Bowes

2014-eric-g-bowesFrais sorti de l’école secondaire James M. Memorial, dans sa ville natale de Miramichi, au Nouveau-Brunswick, Eric Bowes s’est inscrit au baccalauréat ès sciences à l’Université Mount Allison et obtenu son diplôme en 2009. Il a eu la chance de collaborer pendant ces trois années à divers projets de chimie au sein de l'équipe de recherche des « Wild Toads » de Steve Westcott. Les travaux sur les molécules à base de bore présentant des propriétés antimicrobiennes et les composés de titane susceptibles de catalyser d'importantes réactions chimiques ont fait naître en lui une passion pour la chimie, passion qui l'a conduit au doctorat en chimie. Après avoir obtenu son diplôme avec mention de l'Université Mount Allison au printemps 2013, Eric a eu l’occasion de se rendre à Tarragone, en Espagne, afin de travailler avec l’équipe de recherche de l’Université Rovira i Virgili à un projet étudiant de nouveaux mécanismes d'intégration du bore à des molécules organiques. Outre la chimie, Eric est un passionné d’activités en plein air et consacre ses temps libres à la course, au vélo, au ski et à l’escalade. Il est actuellement inscrit au doctorat en chimie inorganique sous la direction de Jennifer Love à l’Université de la Colombie-Britannique, où il se consacrera à la mise au point de catalyseurs en platine ayant la capacité de transformer le méthane en produits fonctionnels à valeur ajoutée.


Kelsey Knowles

2014-kelsey-knowlesKelsey Knowles est originaire de la baie de Chaleur, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick. Dès son jeune âge, elle s’est investie dans divers projets communautaires et activés parascolaires. En 2011, Kelsey a fondé un camp de sport et leadership s’adressant aux jeunes de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, afin de leur transmettre sa passion pour les sports. Kelsey a déménagé à Fredericton à la fin de son secondaire au Bathurst High School afin de poursuivre ses études. Elle a obtenu un baccalauréat avec mention en criminologie à l’Université St Thomas, grâce à une bourse Evelyn Sweezy et une bourse d’études du millénaire. Dans le cadre de ses recherches, elle s’est intéressée aux travaux novateurs de Travis Hirschi et plus particulièrement à la relation entre les liens sociaux à l'école et la délinquance autodéclarée. Son amour de l'éducation et des jeunes l'a également amené à compléter un baccalauréat en éducation à l'Université St Thomas en 2012.

Kelsey est actuellement inscrite à la maîtrise ès arts en éducation à l’Université d’Ottawa. Grâce au soutien de la Fondation O'Brien et du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, elle a entrepris une étude phénoménologique du développement de la conscience du moment présent dans le cadre de la formation des enseignants. Sa thèse de recherche se fonde sur les travaux de Max van Manen et Ted T. Aoki, dont les contributions à la philosophie de l’éducation et de l’enseignement axé sur l’enfant reflètent la plus-value de la pédagogie et du tact. Kelsey prévoit poursuivre ses recherches au doctorat après l'obtention de sa maîtrise.


Maryse Arseneault

2014-maryse-arseneaultMaryse Arseneault est originaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick. Elle est actuellement inscrite au programme de maîtrise en arts imprimés à l’Université Concordia. Depuis l’obtention de son baccalauréat en arts visuels (peinture et estampe) à Université de Moncton en 2006, elle partage un atelier au Centre culturel Aberdeen, à Moncton, où elle collabore bénévolement avec la Galerie Sans Nom et l’atelier d’estampe Imago. Double titulaire d’une bourse de création du Conseil des arts du Nouveau-Brunswick (en 2007 et 2011), Maryse a produit plusieurs expositions solos, dont Une coupe de cheveux pour la fin du monde / Haircuts for the end of the world (Galerie Sans Nom, 2012) et Sanguine, Terre Brulée et autres Angoisses / Sanguine, Burnt Umber and other Sorrows (Eastern Edge Gallery, 2013). Elle poursuit ses activités créatrices en peinture, estampe et performance interactive avec sa dernière œuvre, L'art de s'envoler / Flyer for Flight, une série d’ateliers donnés dans des parcs et accompagnés de feuillets d’instructions (Galerie du Nouvel Ontario, 2015).

Melanie Boudreau

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Melanie Boudreau est originaire de Harvey au Nouveau-Brunswick. Actuellement doctorante à l’Université Trent, Mélanie a obtenu un baccalauréat en sciences avec mention de l’Université du Nouveau-Brunswick (Fredericton). Après avoir participé à plusieurs projets, notamment d’étude des esturgeons adultes au Manitoba ainsi que de l'écologie des vasières dans la baie de Fundy, elle décide de s’inscrire au programme de biologie de l’Université Mount Allison. Les articles qu’elle a publiés dans le cadre de sa maîtrise et un projet sur le terrain de 17 mois, au cours duquel elle a eu l'occasion de superviser des étudiants, confirment sa passion pour la recherche et son désir de poursuivre une carrière axée sur ce domaine.

Ses travaux de doctorat portent sur les effets non destructeurs de la prédation au sein des populations de lièvres d’Amérique. Dans la forêt boréale, ces populations sont soumises à une fluctuation cyclique, un écart de huit à dix ans séparant les pointes de densité. Les populations de prédateurs suivent un cycle semblable, mais avec un décalage de un à deux ans. Elles sont responsables de la totalité des décès durant la phase de déclin des populations de lièvres. De récentes études ont toutefois révélé que ces déclins avaient également des effets non destructeurs, les lièvres soumis à un stress chronique manifestant une vigilance accrue, une modification du comportement ravageur et une baisse de productivité. Jusqu’à récemment, les risques de prédation sur les lièvres n’avaient été étudiés qu'auprès de populations enfermées, d’où le manque de données sur la réaction des lièvres en liberté aux risques perçus de même que sur la possibilité que celle-ci transcende de multiples axes (p. ex. comportementaux, physiologiques) et sur son incidence démographique. Mélanie entend étudier les réactions comportementales, physiologiques et énergétiques des lièvres vivant en liberté dans des régions affichant un risque élevé de prédation, et quantifier la mesure dans laquelle ces risques peuvent contribuer à une détérioration de leur santé physique de même qu'à un déclin démographique et une atténuation cyclique.


Third Recipient of an O’Brien Foundation Alumni Fellowship

Heather Nichol

2014-heather-nicholHeather Nichol a grandi à Campbellton, au Nouveau-Brunswick. Elle s’est découvert un intérêt pour le cerveau à un jeune âge, grâce à un cours de psychologie offert par son camp d’été, puis à ses cours de biologie au secondaire. Rêvant d’une carrière dans le domaine de la recherche médicale, Heather obtient son baccalauréat ès sciences de l’université Queen’s, avec une majeure en sciences de la vie qui lui a permis d'étudier le corps humain et de se spécialiser en neuroscience. Son mémoire de premier cycle en neuroscience, sous la direction de Ken Rose, lui a valu le prix d’excellence en recherche de premier cycle en neuroscience de l’université. Heather a également collaboré bénévolement au service des stratégies d’apprentissage de l’université ainsi qu’à d’autres programmes d’enseignement et de mentorat, une expérience qui a confirmé sa passion pour la neuroscience et plus particulièrement pour l’apprentissage et la mémoire. Heather termine actuellement une maîtrise en neuroscience, sous la direction de Sylvain Williams, à l'Université McGill. Elle s'intéresse à la mémoire spatiale et à notre remarquable capacité à se souvenir d’endroits. Ce type de mémoire est particulièrement vulnérable à certains types de démence comme la maladie d'Alzheimer. Heather étudie les régions et voies du cerveau liées à la mémoire spatiale afin de mieux comprendre les mécanismes de formation et stockage des souvenirs. Ce type de recherche est essentielle à l’élaboration de stratégies de prévention et de traitement de la démence. Heather a récemment reçu une bourse d’études supérieures Alexander-Graham-Bell afin de poursuivre ses travaux ainsi qu’une bourse de la Fondation O’Brien.

Heather désire poursuivre une carrière en recherche dans une université du Nouveau-Brunswick afin de mettre à profit sa passion pour l’enseignement, la neuroscience ainsi que l’étude de l’apprentissage et de la mémoire. Elle aimerait transmettre son engouement pour la neuroscience aux jeunes étudiants et contribuer, par ses recherches, à améliorer la qualité de l’enseignement et des soins en santé mentale.